Comment Halloween est-il arrivé en France ?

Qu’est-ce que c’est Halloween ? D’où vient-il ? Pourquoi et comment est-il célébré en France ? Si vous avez jamais réfléchi à ces questions, jetez un coup d’œil à cet article — les réponses sont ici!

Halloween est née dans les Îles britanniques et vient de la célébration celtique Païenne de Samhain. Ce jour, on pensaient que les esprits et les fantômes ressuscitaient et se mêlaient aux vivants. Les Celtes laissaient de la nourriture et des offrandes aux portes de la ville ou du village pour attirer les bons fantômes et portaient des masques pour dissuader les méchants. Les Romains qui ont envahi l’Angleterre ont ajouté quelques-unes de leurs propres traditions à la célébration de Samhain — la célébration de la fin de la récolte et de l’honneur des morts.
Quelques siècles plus tard, l’église Catholique a établi le 1 novembre comme Tout Saint’s Day (la Toussaint), on commémore les saints qui n’ont pas leur propre fête. Cela a été fait en partie pour dépopulariser la célébration païenne de Samhain, mais on n’a pas réussi. Les célébrations à la veille de la Toussaint ont continué. Halloween devient une fête pour les enfants.

Comment Halloween est-il arrivé en France ? Certaines sources disent que les Celtes dans la France du Nord ont aussi célébré Halloween, mais c’est non confirmé. En tout cas, Halloween n’est pas un jour férié français traditionnel, mais cela devient de plus en plus populaire chaque année.
Haloween a apparu en France grâce aux résidents étrangers et aux touristes. En 1982, le bar « Le rêve américain » à Paris a commencé à célébrer Halloween. Au début on devait expliquer à chaque client ce que c’est que ça cette fête, mais depuis 1995,Haloween est devenu plus familier en France.
Philippe Cahen, le président d’Opus Optos, prétend que c’est lui qui a importé Halloween en France en 1995, en dépit du fait que Halloween y existait déjà. Cahen a enregistré le mot «Halloween» comme une marque mondiale.
Pendant ce temps, les compagnies comme la France Télécom, McDonald, Disney et Coca-cola ont commencé à utiliser des citrouilles et d’autres images de Halloween dans les campagnes publicitaires. Mais malgré sa présentation comme étant une vieille tradition celte, venant de Gaule, Halloween n’est pas enracinée dans la culture française. Il s’agit pour beaucoup d’une « opération marketing » pour booster les ventes pendant ce mois d’octobre. Certes, en France, les enfants mangent plus de bonbons pendant cette période. Les confiseurs enregistrent une hausse de 30 % des ventes en octobre. Mais l’engouement n’est pas le même qu’aux Etats-Unis.
Comment Halloween est-il célébré en France ?
Halloween en France est surtout célébrée par les jeunes qui vont chez des amis, à des fêtes et des soirées organisées pour cette occasion ou dans les bars. Il se déguisent plutôt pour effrayer les autres (vampires, fantômes, sorcières…) ce qui diffère des jeunes américains ou britanniques por les quels Halloween une occasion de se travestir en super-héros, ou en princesses.
On décore en orange et noir avec des citrouilles, des bougies les centres commerciaux, les magasins les restaurants. Les pâtissiers et les chocolatiers profitent de l’occasion et vendent plus de chocolats et de sucreries autour de la thématique d’Halloween.

Les plus petits passent de la porte à la porte en amassant les sucreries et clamant « des bonbons ou des coups de bâton » traduction du fameux « trick or treat ».
Halloween est une fête qui soulève des débats depuis son arrivée pour plusieurs raisons. La période du 31 Octobre au 2 Novembre est connue comme religieuse, car ces jours-là les catholiques honorent leur Saints. C’est la fête de la Toussaint et de la Fête des Morts. C’est pourquoi les plus anciens trouve Halloween un passe-temps de mauvais goût. Selon les autres Halloween est une fête commerciale rien de plus.

En France, il existait en Bretagne dans le Finistère, au moins jusqu'à la moitié du vingtième siècle, une coutume chez les enfants, « vers l'approche de la Toussaint, de creuser des betteraves, d'y pratiquer des trous en forme d'yeux, de nez et de bouche, d'y introduire un bout de bougie et de refermer le tout » ; outre ce « lampion à tête humaine, posé la nuit sur un talus ou dissimulé dans les broussailles d'un terrain creux » pour effrayer les gens, le même témoignage évoque des enfants avec cette fois la tête-betterave portée sur leur tête et montés sur des échasses, en une terrifiante procession supposée représenter l'Ankou et les êtres de l'Autre Monde14.

En Lorraine, la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes en Francique lorrain) est une tradition célébrée en Moselle la veille de la Toussaint, essentiellement dans le Pays de Nied et dans le land de Sarre voisin. La veille de la Toussaint, les enfants sculptent des têtes grimaçantes aussi dans des betteraves, légumes dont la récolte marque la fin des travaux des champs. Éclairées par la lumière d'une bougie, les têtes sont déposées sur les rebords de fenêtres, des puits, les murs des cimetières ou aux croisements des chemins pour effrayer les passants. Cette fête a continué a être célébrée bien avant le retour en Europe de la mode d'Halloween à la fin des années 9015.