La vie et le sort/ Жизнь и судьба

La vie et le sort. Pages inconnus de la deuxieme Guerre mondiale.

Cette annee nous allons celebrer la 70-ieme  anniversaire de la fin de la la deuxieme Guerre mondiale. Nous allons honorer les veterans de la guerre et tous ceux qui ont souffert. Parmis eux, il y a des personnes agees, qui peuvent nous parler de la guerre vue des yeux d enfants.Ce sont les anciens petits prisonniers de camps de concentration.

Les enfants de la Guerre….. Deux notions completement differentes. Il  n existepas quelque chose de plus terrible dans la vie, que de voir les horreurs de la guerre vues des yeux d enfants. Et que faire si tu es un petit garcon, qui a seulement 4 ans? Et sit u te trouve derrierre fil de fer barbelé? Et que faire si tu as fain et tu n as pas de forces de te tenir debout? Aujourd hui, demain et tous les jours, des mauvais gents viendront  pour te prendre ton sang, parce que tu es donneur de sang…. Ca sera une merveille si tu reste vivant après ces manipulations. Et puis tu te rappellerais  milles fois ces jours plains d horreur.

Quand la guerre a commence, mon grand-pere Vladimir Tchoumakov avais quatre ans.Il se rappelled qu il vivait dans un petit village non loin de Briansk. Son pere et sa mere etaient des paysans. Ils avaient cinq enfants:  Lida, Leonid,Nadia et Volodia. Lida, la fille ainnee etait déjà mariee et vivait dans le village voisin avec son mari et sa fille. Des les premiers jours de la guerre le pere et les enfants aines ont pris la route des maquis. La mere et les cadets sont restes dans le village.

Le maleur est venu en 1943 quand les allemands ont occupe le village. Le pere a ete arrête et tue sous les yeux de sa femme et de ses enfants. Le village a ete brule, et les habitants ont ete envoye dans un camps de concentration a Novgorod- Severski, puis en Autriche.

D après les mots de mon grand-pere, ils furent separes de leur mere. Elli fut jettee dans une prison, et les enfants se sont trouves dans le camps «A.L.T. Prerau». La, les horreurs continuaient: ils passaient tout le temps dans des cages specials et chaque jours les medecins allemands leur prenaient du sang. La soeur Nadia travaillait dans la cantine. La, elle a fait connaissance avec un jeune Francais, prisonier aussi. Il s appellait Auguste Robin. Il est tombe amoureux de la jeune fille russequi visitait parfois ses seurs et son frère. Grasse a Nadia et a Auguste que les petits Tchoumakovs ont pu resister aux horreurs du camps de concentration.

Au printemps 1945, pendant les bombardements pour la Vienne, la mere a pu s evader et a trouve ses petits enfants. Mais Nadia a disparu.

Le retour fut long. Mais a l aide des personnes inconnues et du Dieu les Tchoumakovs ont reussi a voir le village natal. Une autre vie a commence: ils ont battu une petite maison, les enfants ont grandi, ils sont devenus des bons specialists, ont cree des familles.Maintenant ils ont des enfants et des peits enfants. Et meme ont a trouve Nadia, elle s est marie avec Auguste.

Mais, tout de meme, de temps en temps, les yeux de mon grang-pere deviennent plains de larmes. Et, si je le demande avec douceur pourquoi il pleure, il me repond: « Mes souvenirs, ma сherie…» Dans ces moments je l embrasse et je lui dit: «Ne pleure pas, toutt ca ne se   jamais. Je comprends que notre generation doit s assumer la responsabilite pour garder la paix et de ne pas repeater les fautes d autrefois. Moi, personnellement, je le ferrai. Pour mon grand-pere. Pour mes grandes-meres. Pour mes futurs enfants.