Научно-исследовательская работа выполнена на французском языке. В докладе говорится об истории возникновения движения Сопротивления во Франции, основных акциях участников Сопротивления, прессе, героях. Работа сопровождается приложением с фотографиями. Есть также песня французских партизан. Работа может использоваться на уроках страноведения в старших классах.
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Муниципальное образовательное учреждение
«Средняя общеобразовательная школа №28»
II муниципальная научно-исследовательская конференция
обучающихся
образовательных учреждений «Подвигу жить в веках»
Союзники России в Великой Отечественной Войне (антигитлеровская коалиция)
Движение «Сопротивление»
во Франции в годы Второй мировой войны
Работу выполнила:
ученица 8 в класса
Утибкалиева Салкынай
Руководитель:
учитель французского языка
Желонкина Татьяна Анатольевна
Балаково
2010
Sommaire
I.L’introduction. Pourquoi j’ai choisi ce thème ?
Parmi les thèmes proposés pour la conférence « Que l‘exploit vive au cours des siècles » j’ai choisi le thème « Le rôle des alliés dans la Grande Guerre Nationale». J’avais quelques raisons puor le faire .
Premèrement :
Le sondage passé parmi les écoliers de l’école a prouvé que la jeunesse connait peu de choses sur les alliés de notre pays dans la Grand Guerre Nationale et actuellement la jeunesse ne s’intéresse pas à l’histoire. (Voir annexe 1) Moi aussi je ne connais pas grande chose sur ce thème. Voilà pourquoi ce thème m’a intéressé.
Deuxièmement :
Cette année est l’année de 65-ième anniversaire de la victoire du peuple russe dans la Grande Guerre Nationale. Il faut rendre hommage aux gens qui souffraient, donnaient leurs vies pour cette victoire pour que nous puissions vivre.
Troisièmement :
Cette année est l’année croisée de la France en Russie et de la Russie en France. Mon thème est lié non seulement à la langue française mais aussi à l’histoire de la France. Les Français ont aussi contribué à vaincre le fascisme.
Pour moi le travail sur ce sujet avait le caractère explorateur parce que pour avoir les informations nécessaires pour le dossier j’ai fait le sondage parmi les élèves de notre école, je me suis adressée au moteur de recherche www.google.fr. J’ai téléchargé beaucoup d’information, j’ai choisi l’essentiel, j’ai fait les recherches sur les sites français, j’ai trouvé les photos, la musique, les poésies. J’ai planifié l’information trouvée. J’ai écrit ce dossier en français s’est pourquoi je consultais le dictionnaire. J’ai appris beaucoup de mots nouveaux. La langue utilisée dans ce dossier est assez difficile c’est pourquoi j’ai perfectionné mes connaissances de la langue fransaise.
2.Naissance et extension de La France Libre
Les Français ont d'abord été stupefiés par la demande de l'armistice par Pétain. Le l8 juin 1940, le Général de Gaulle a lancé à la BBC de Londres un appel à la population française: il leur demandait de résister et de continuer la lutte contre l'Allemagne. C'est l'appel célèbre et prophétique du 18 juin. Le 22 juin, il a répété le même appel et a utilisé le terme Résistance. (Voir annexe 2) Le seul pays allié encore en guerre contre les Allemands était le Royaume Uni. De Gaulle a été reconnu par Winston Churchill (premier ministre britannique) comme le Chef des Français Libres. Il a pu recruter des volontaires dans les troupes françaises en Angleterre: ceux qui voulaient continuer la lutte. Il a formé les Forces Françaises Libres. Les colonies françaises en Afrique Equatoriale, Nouvelle-Caledonie et Nouvelles-Hebrides ont adhéré à la France Libre qui pouvais compter maintenant sur 30 000 hommes. Ceci aussi donnait une plus grande autorité au Général de Gaulle, comme chef. (Voir annexe 3. 2)
4.Mouvements et réseaux
Les deux formes de groupement les plus répandues de la résistance intérieure française sont les mouvements et les réseaux. Le mouvement est un groupement «autonome» de résistance intérieure, mais qui, faute de moyens financiers, et pour ne pas être coupé des alliés, doit utiliser des réseaux en liaison avec Londres et les alliés. Le réseau est un groupement de résistance en liaison avec Londres, soit avec les services secrets anglais, soit avec le Bureau central de renseignements et d'action.
La naissance d'une résistance organisée est plus aisée en zone libre; Lyon, jusqu'en novembre 1942, joue le rôle de la capitale de la Résistance bien que la police de Vichy y traque les résistants.Un exemple de mouvement: Combat. Crée en novembre 1941 par un officier, Henri Frenay, le mouvement Combat sera l'un des plus importants de la Résistance. Il se consacrera à la propagande et au renseignement, l'action étant assurée, à partir de novembre 1942, par l'Armée secrète ( A.S.), dont le chef est le général Delestraint (Vidal), qui sera assassiné à Dachau en 1944. A l'A.S. s'ajoutent les «groupes francs», créés par l'avocat Jacques Renouvin, qui mourra à Mauthausen). On ne doit connaître que les pseudonymes des membres du mouvement. Il faut trouver des habitations pour des clandestins, des «boîtes aux lettres», il faut recruter avec prudence, pour éviter l'infiltration d'espions de l'ennemi ou d'agents doubles. Tout doit se passer en secret: la diffusion des journaux, les rendez-vous. Bien que très bien organisé, Combat subira de nombreuses pertes à partir de 1943.
Avec beaucoup plus de difficultées qu'en zone sud - en raison de la présence de toutes les polices de l'ennemi, la police secrète allemande, en raison de la répression féroce qui frappe les résistants (exécutions, prises d'otages)-, la résistance s'organise en zone occupée. Comme en zone sud, les résistants se groupent par affinités. Des jeunes lycéens et étudiants, avec l'aide d'un industriel, Rémy Lebon, créent «Défense de la France» avec un journal, un important service de faux papiers, des liaisons dans les facultés et les classes supérieures des lycées. Autres mouvements importants «Ceux de la Resistance», «Organisation civile et militaire» (O C.M.), «Liberation-Nord». Mais il ne faudrait pas imaginer la France tout entière répartie entre réseaux et mouvements. Les résistants actifs sont restés une minorité.
Il y a deux forces résistantes dans la France Combattante: Le Comité de Libération Nationale de de Gaulle, basé à Londres et la Résistance Intérieure, divisée elle-même en un grand nombre de différents groupes. Jean Moulin avait été préfet de Chartres et avait été renvoyé par Vichy pour avoir refusé de collaborer. Il s'était rendu à Londres en septembre 1941. Il était rentré en France en janvier 1942. Avec l'appui de de Gaulle (et des ressources alliées) il a réussi a unifier en grande partie la Résistance Intérieure sous l'organisation de la «Délégation générale du général de Gaulle».
Cette Délégation réussit à former des liens entre les mouvements et Londres pour la distribution de moyens d'action et d'information. En mars 1943 il réussit à former les Mouvements Unis de Résistance (M.U.R.) en zone sud en fusionnant trois grands mouvements de résistance: Libération, Combat et Franc-Tireur. Jean Moulin aussi fusionna leurs organisations paramilitaires en l'Armée Secrète.
Le 1 février 1944, les Forces françaises de l'interieur ( F.F.I.,) furent créées officiellement, sous la direction du général Koenig. Les formations militaires de tous les organismes ( A.S., F.T.P., etc.) se fondirent en principe dans les F.F.I., avec un commandement unique à l'échelon national, regional et départemental. L'action des F.F.I. fut capitale au moment du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, et dans la suite des opérations, le général de Gaulle, aussi bien que Churchill et Eisenhower, ont reconnu l'aide inappréciable apportée aux alliés. En particulier, ce sont 80 000 F.F.I. qui, au mois d'août 1944, vont être chargés de «liquider» les forces allemandes restées dans les «poches» bretonnes. En deux mois, ils firent 20 000 prisonniers.(Voir annexe 3. 3)
Il établi la liaison entre les Forces Françaises Combattantes et les Mouvements de Résistance en France. Attribuant à Jean Moulin le 17 octobre 1942 la Croix de la Libération, le Général de Gaulle rendait ainsi un vibrant hommage au sens de l'Etat et au patriotisme intransigeant de celui qui, moins d'un an plus tard, allait entrer dans la légende.
Né à Béziers le 20 juin 1899 d'une famille d'universitaires, Jean Moulin devient Préfet de Chartres en juillet 1939. A l'arrivée de l'ennemi en 1940, il veut rejoindre son unité mais le Ministre de l'Intérieur s'y oppose et Jean Moulin reste donc en Eure-et-Loir où il fait face avec courage aux problèmes de l'exode. Frappé, emprisonné, refusant de signer une déclaration rendant injustement responsables d'atrocités des soldats sénégalais, il préfère se trancher la gorge livrant ainsi, au soir du 17 juin 1940, ce que lui-même a appelé «son premier combat». Jean Moulin noue des contacts avec la résistance naissante et dispersée. Il gagne Londres en 1941. Le général de Gaulle le charge d'effectuer la coordination en zone sud des mouvements en formation. Dans la nuit du nouvel an 1942, il est parachuté près de Salon-de-Provence. Dès lors, il convainc H. Frénay (Combat), E. d'Astier de la Vigerie (Libération-Sud), J.P Lévy (Franc-Tireur) de fondre leurs organisations respectives dans les Mouvements Unis de Résistance (M.U.R.). Il crée les services clandestins communs: atterissages, parachutages, information et presse, noyautage des administrations publiques. Il s'adjoint secrétariat, agents de liaison, opérateurs-radio, agents instructeurs. Il distribue les fonds, assure les liaisons avec Londres, coordonne les distributions d'armes et devient ainsi, sans en avoir le titre, le véritable chef de la Résistance, d'abord en zone sud puis sur l'ensemble du territoire.De retour (en France) de Londres en février 1943, Jean Moulin préside le Comité National de la Résistance (C.N.R.), lequel montre aux Alliés que l'unanimité de la Résistance est derrière le Général de Gaulle dans le conflit qui l'oppose au gouvernement de Vichy. Victime d'une trahison, il est arrêté par la Gestapo à Caluire le 21 juin 1943. Emprisonné au siège de la Gestapo il est atrocement torturé sans jamais livrer un seul secret. ll meurt le 8 juillet 1943, vraisemblablement dans le train qui le conduisait en Allemagne. Les cendres de Jean Moulin, fédérateur de la Résistance, héros national, ont été transportées au Panthéon le 19 décembre 1964.(Voir annexe 3.1)
III. Les Maquis
Les maquis sont des lieux où se retrouvent des milices de résistants français aux nazis pendant la seconde guerre mondiale, ils se cachent dans des lieux isolés et reculés du reste de la population. Les maquis se forment et grandissent en permanence, avec les jeunes réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire) , qui eux-mêmes, préfèrent rejoindre la résistance en «prenant le maquis» plutôt que de devoir partir travailler en Allemagne. Ils sont de plus en plus organisés avec le temps , s'engagent dans les F.F.I. ( Forces Françaises de l’Intérieur) ou encore aux F.T.P.F. ( Francs Tireurs Partisans Français ). A l’approche des grands débarquement alliés sur nos côtes , les «maquisards» lancent des opérations dites « de guérilla» pour ralentir l’armée allemande. Le maquis le plus étendu et le plus important est celui du Limousin , le chef en était Georges Guingouin , dans les Alpes , le maquis des Glières et le maquis du Vercors ont rassemblé un grand nombre d’hommes mais ont été mis en défaite par les allemands ( bataille du Vercors , le 21 juin 1944) (Voir annexe 4.1)
Vivre dans les bois, dans des masures délabrées, souffrir du froid, de l'isolement et parfois de la faim incitait souvent au découragement. Si de nombreuses complicités s'offraient dans la population, sans lesquelles les maquis n'auraient pas pu vivre, les paysans étaient aussi souvent méfiants à l'égard de garçons qui n'étaient pas du pays, et les inévitables délations, génératrices d'attaques surprises, contraignaient les maquisards à de fréquentes, fatigantes et dangereuses migrations. L'encadrement des hommes fut longtemps défectueux, et les armes trop rares. Les tortures, les exécutions sommaires étaient le sort réservé aux prisonniers.
3.Le Vercors
Dans le Vercors, plusieurs milliers de maquisards avaient été rassemblés au mois de juin 1944, d'après l'idée, qui se révéla malheureuse, de constituer en plein coeur de France une sorte de réduit fortifié. Ils tinrent en échec une division allemande de montagne. Mais, mal munis d'artillerie et privés de tout concours aérien, ils furent assaillis en plein centre du plateau par des S.S. descendus de planeurs (fin juillet 1944). Du moins avaient-ils retenu des forces allemandes importantes au moment des combats de Normandie. Les Allemands se vengèrent de leur pertes en incendiant les villages et en exécutant les blessés.»
Dans le Massif central, il fallut une division allemande, appuyée par la Luftwaffe, pour venir à bout des maquisards qui s'étaient rassemblés dans la région du mont Mouchet, à la suite d'une véritable mobilisation régionale. Les Allemands perdirent un millier d'hommes et dix chars Panther.
Les maquis réussirent à faire régner parmi les Allemands un état d'esprit fait d'incertitude et de crainte; ils ont fortement contribué à les démoraliser par leurs coups de main, leur aptitude à se reformer plus loin alors qu'on les croyait détruits. Ils accomplissaient parfois des exploits dont le retentissement était grand. Ils appliquaient aux amis de l'ennemi une justice expéditive et redoutable. Quand la Libération provoqua la levée générale, les maquis furent le creuset où vinrent s'amalgamer les Forces françaises de l'intérieur et d'où partirent les unités de la nouvelle Armée française.
IV.La Presse et la littérature clandestine
La presse clandestine a donné au public les informations qu’on lui cachait: les bulletins de la BBC, les documents interdits, les nouvelles de la Résistance. En plus, elle invitait les Français à passer du côté de la Résistance. Au début, les feuilles étaient dactylographiées ou ronéotypées. Plus tard, on a pu imprimer les journaux dans des vraies imprimeries.Pour diffuser ces journaux, on a d'abord simplement passé la fiche d'une personne à une autre qu'on connaissait. Plus tard, des résaux d’agents ont été formés pour assurer la distribution des millions d'exemplaires produits.
L'ordonnance allemande du 18 décembre 1942 enonçait que «quiconque aura confectionné ou distribué des tracts sans y être autorisé, sera puni de la peine des travaux forcés et, dans les cas particulièrement graves, de la peine de mort». La presse clandestine prouvait l'existence de la Résistance Intérieure à ses lecteurs en France ou à l'étranger. Elle pouvait exprimer le point de vue des Résistants. Elle a permis la renaissance des partis politiques. C'était de la propagande et la première manifestation de la «guerre psychologique». (Voir annexe 5.1)
Le 15 décembre 1940, le premier mot du journal clandestin du Comité national de Salut public, créé par des savants du Musée de l'Homme, à Paris, est «Résistance». Le 23 février 1941, les membres du groupe du musée de l'Homme, après un procès d'un mois, sont executés. En 1941, Jacques Decour et Jean Paulhan créent «Les Lettres Françaises», journal clandestin du Front national des écrivains. Arrété le 19 fevrier 1942 par la police française, livré à la Gestapo il a été fusillé le 30 mai. Huit jours avant lui a été executé Georges Politzer, le philosophe qui participait avec lui, dès 1940, à la rédaction de «L'Université libre», de «L'École laïque», de «La Pensée libre» un an plus tard.Nombre de journaux clandestins ont été rédigés, édités et diffusés au péril de la vie des auteurs, des imprimeurs, des diffuseurs par les différents mouvements, partis, syndicats. A part ceux déjà cités, notons: «Combat», «Libération», «Franc-Tireur», «Témoignage chrétien», «L'École libératrice», «L'Humanité» et «Le Populaire clandestin», «Les Etoiles», etc. Des milliers de tracts ont été rédigés par des travailleurs de toutes catégories, des enseignants, des ingénieurs, des étudiants, des lycéens, des ménagères.Parmi les éditions clandestines les plus celèbres, citons: les «Éditions de Minuit» , où paraissent «Le silence de la mer» (Vercors), «Péguy-Péri» (Aragon), des oeuvres de Desnos, Jules Isaac, Jean Tardieu, Edith Thomas, etc. Jusqu’à notre temps « Le chant des partisans » (paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel, musique d’Anna Marly), qui est né à l’époque de la Résistance est populaire et chanté par plusieures chanteurs célèbres français comme Anna Marly, Joan Baez, Johnny Halliday, Escudero, Yves Montand.
(Voir annexe 5. 2)
V. Conclusion
Sources
1.Histoire de la Résistance, Henri Michel, Que sais-je? Les éditions Didier, mai 2001
2.www.google.fr
3. http://www.france-recept.ru/map/map-france.htm
4.http://image.google.ru/imglandegb
6.http://www.c.weare1.info/europe-france
7 .http://www.google.ru/search
Annexe
Annexe 1 Nommez les aliés de la Russie dans la Grande Guerre Nationale?
Je connais partièlement
Je connais
2.Quel est le titre du mouvement des partisans français pendant la Grande Guerre Mondiale?
Réponse juste
Réponse faux
3.Les maquisards qui sont-ils?
Je connais
Je ne connais pas
11%
89%
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.»Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Annexe 3
1) Jean Moulin 2) Les armoiries de La France Libre
3) Un brassard FFI
Les membres de maquis
Annexe 5
2) LE CHANT DES PARTISANS
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine?
Ami, entends-tu le bruit sourd du pays qu'on enchaîne?
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades;
Ohé Francs tireurs, à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite!
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères,
La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère.
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue nous on crève
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe;
Ami, si tu tombes, ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes
Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute.
Ах эта снежная зима
"Не жалею, не зову, не плачу…"
Лев Николаевич Толстой. Индеец и англичанин (быль)
Госпожа Метелица
Украшаем стену пушистыми кисточками и помпончиками